1er Cours de Maîtrise des armes

1er Cours de maîtrise des armes

[Hrp : Organisation des cours :
Au début du cours, vous ne postez qu’une fois, pour annoncer votre présence. Après que le cours ait commencé il n’y a pas d’ordre à respecter, mais essayez de ne pas poster trop souvent. Vous pouvez postez pour répondre à une question ou réaliser un exercice demandé par le professeur. Si votre personnage a un caractère désobéissant, il peut évidemment montrer qu’il ne s’intéresse pas au cours, mais évitez de trop répéter ce genre de message, de plus, si le professeur le voit, il risque de l’envoyer en retenue. C’est tout.]

Angel arriva dans l’arène avec un peu d’avance, le cours ne devait pas démarrer tout de suite et il profita de ce répit pour admirer le paysage. Mais ses pensées changèrent vite de cible, il repensa à son enfance, à l’époque où il ne savait rien de ses origines... une époque bien triste puisqu’elle s’était achevée par la mort de son père. Il se dit finalement que le passé ne menait nulle part, et que s’il y avait une chose sur laquelle il devait se concentrer aujourd’hui, c’était son cours. Puisqu’à ce jour, il n’était ni enfant, ni étudiant, mais Maître d’arme. Cette pensée le fit légèrement sourire, pas plus d’une seconde.

Le rouquin avait attaché ses cheveux pour qu’ils ne le gênent pas, et opté pour une tenue noire tout ce qu’il y avait de plus banale. Il caressa le manche de son cimeterre comme pour s’assurer qu’il était toujours là, puis fit de même pour le reste de ses armes. C’était un geste familier, qu’il faisait sans vraiment s’en rendre compte. Attendant toujours ses élèves, il commença à marcher, sa garde de combat habituelle ne l’avait pas quitté. Le maître d’arme n’était pas dérangé par … ses cours en plein air l’avait habitué à ce genre de temps.

Le temps qui défilait et le fait qu’aucun élève ne soit encore là fit prendre conscience à Angel qu’il était arrivé vraiment en avance. L’homme n’était pas de ceux qui s’impatientaient et son avance ne le dérangeait pas, c’était de toute façon mieux que d’arriver en retard. Ce qui aurait pu empêcher certains élèves de le prendre au sérieux, inconvénient de taille pour un professeur.
Ce fut un soudain bruit de pas qui fit taires ses réflexions.

Enfin! Mendim attendait ce jour depuis tellement longtemps!..Et elle n'était pas la seule. Bon nombre d'élèves attendaient avec impatience le jour du premier cours avec le maître d'armes. Il sait se faire désirer, celui-là. En plus c'était un cours en plein air et l'africaine adorait les cours en plein air. La seule chose qui aurait pu la gêner ou l'énerver c'était le temps. Un très mauvais temps. Cependant, la jeune femme s'y était attendue. La veille du cours, c'est-à-dire le jour où elle avait rencontré Lucas sur la plage, elle avait vu débarquer une sorte d'orage et il était prévisible qu'il fasse aussi moche.

Quoi qu'il en soit, la jeune élève se rendit à ce fameux cours qu'elle s'était promis de suivre avec attention. La neige tombait rapidement et de façon régulière avant de s'écraser lourdement sur le sol sans fondre, ce qui fit qu'elle commença rapidement à s'accumuler. Mais il y avait des traces de pas qui dessinaient une ligne droite parfaite dans la neige. Ces pas menaient à l'arène en empruntant le chemin que Didi avait suivit quelques jours après son arrivée à l'école. C'est alors qu'elle arriva dans la fameuse enceinte. Un homme roux d'une trentaine d'année attendait là. La jeune femme lui apparut armée jusqu'aux dents. Effectivement, pour un évènement pareil, elle avait pris toutes ses armes. Avec ses deux francisques accrochées d'un même côté de sa ceinture, sa rapière sûrement fixée de l'autre côté de cette ceinture et sa gigantesque hallebarde solidement arrimée dans son dos, Mendim était fin prête à combattre. Elle s'avança dans l'arène avant de s'arrêter à une dizaine de mètres d'Angel. Elle le salua poliment d'un signe de tête qui ne montrait absolument aucune sympathie.

L'annonce pour le début du cours de maitrise des armes était apparue au tableau d'affichage ce matin. Enfin un cours où ses pouvoirs lui serviraient à quelque chose ! Orwalle s'était préparée en vitesse, bien qu'elle eut le temps. Elle détestait traîner.
Pourtant, elle se balada longuement avant de venir dans l'arène. Elle arriva pile à l'heure. Question de respect. En avance, ça fait fayot et en retard, ça fait inintéressé. Et la jeune fille était tout sauf ininteressée. Elle avait choisi avec soin les armes qu'elle emporterait. Ses couteaux de jet et ses dagues, bien sûr. Son arc, elle voulait s'améliorer. Et une fronde et quelques pierres bien rondes, elle avait toujours voulu essayer. Elle verrait ce qu'elle travaillerai selon la manière de fonctionner du maître d'armes. Elle espèrait que l'on travaillerai aussi les arts martiaux, à ce cours. Enfin elle verrait bien.
Lorsqu'elle entra dans l'imense ovale de sable recouvert de neige, elle aperçut tout de suite les deux autres présents. Un homme à l'allure féline dont la démarche était une garde de combat très étudiée et Mendim. Orwalle lui lança un sourire. Elle s'était attendue à voir l'Africaine à ce cours. En fait, lors de leur rencontre, elles s'étaient presque posées un rendez-vous. Elle salua le maître à la façon des élèves du vieux dai sensei qui l'avait élevée. Elle ne dit pas un mot.

Il neigeait et Tristan aimait la neige. Elle lui rappellerait toujours ce mystérieux jour où il avait rencontré la plus belle femme du monde. Et alors qu'il faisat ce temps merveilleux, il était obligé de suivre des cours de maitrise d'armes, lui qui haissait cette forme de violence physique. Certe, avec un grand-père comme Arès, on pouvait considérer qu'il avait le combat dans le sang, mais ce n'était absolument pas le cas. Bien au contraire. C'est avec réticence que le demi-dieu prit le chemin de l'arène et il marcha le plus lentement possible, sans suivre le chemin déjà tout tracé dans la neige. Il aimait voir ses pas briser l'harmonie de l'épaisse couche de neige, il avait ainsi l'impression d'apporter sa petite touche artistique à cet idyllique tableau hivernal.

Bien évidemment, même en prenant tous son temps, Tristan arriva finalement dans l'arène. A son arrivée, le froid se fit légèrement plus intense, comme si le temps lui-même saluait l'arrivée de l'enfant de Phobos. Le garçon remarqua la présence d'Orwalle, ce qui n'était pas une surprise. C'était dans sa nature de se trouver dans ce genre d'endroit. Il y avait également une autre fille, probablement plus âgée. Elles étaient toutes les deux surchargées d'armes et Tristan trouva cela ridicule. L'être humain avait l'art d'en faire toujours trop.

Le garçon n'avait emmené aucune arme, de toute manière, il n'avait qu'à appeler son glaive pour que celui-ci apparaisse, alors à quoi bon prendre autre chose ? Il remarqua alors le professeur que, trop concentré sur les deux filles, il n'avait pas aperçu jusqu'à maintenant. C'était sa première rencontre avec un demi-dieu adulte et Tristan le trouve tout à fait normal, si ce n'est qu'il ressemblait beaucoup aux deux autres dans son apparence générale. On voyait en lui la passion des armes. Malheureusement, Angel était pour l'instant déclaré intouchable, Tristan avait trop besoin de son enseignement pour se permettre de s'en faire un ennemi. C'était bien dommage. Mais tôt ou tard, il apprendrait à se battre, et le prof perdra en même temps son immunité. Et on verrait bien.

Le jeune homme sourit en se plaçant dans un coin un peu éloigné des autres. Il avait tout sont temps.

*La maîtrise des armes... Je me demande si j'ai vraiment encore quelque chose à apprendre la dedans après tant d'années...*

Lucas avait beaucoup hésité avant de venir au cours. Tout abord le fait d'aller à un cours signifiait qu'il devrait être sous l'autorité de quelqu'un d'autre, et ayant plus de dix huit ans, ayant un caractère insolent cela ne lui convenait pas. Pas du tout. Mais dans sa folie de reprendre des cours (il songea particulièrement au cours de Mélina) il avait décidé de tout reprendre (ou presque). Il allait donc devenir un étudiant qui allait à tous les cours.

*Comment j'ai pu tomber si bas? Je suis désespérent.* Lucas soupira. Il était sur le chemin du cours. Et dans la neige épaisse il se disait qu'il devrait vraiment rebrousser chemin. Même le temps l'empêchait d'aller à ce foutu cours ! d'un autre côté ce serait une occasion de montrer qu'il était de retour à tous les profs.
*La plus grande crainte des professeurs revient * songea t-il amusé. Il avait réussi à en faire entrer un en dépression mais aussi il avait réussi à obtenir un nombre, incalculable, de travaux forcé dans les champs.
* Allez, j'y serai bientôt...courage...* s'encouragea ironiquement Lucas.

Enfin il entra dans l'arène. Il détailla chaque personne. Mendim.
*Brève rencontre avec elle. Mmmm, elle doit être assez douée...*
Orwalle.
*Ma chère soeur. Son pouvoir va lui être très utile...je me demande si elle est totalement novice au pas...*

Et ...un inconnu.

Le garçon, assez glacial d'ailleurs, se mettait à l'écart comme si il détestait le cours avant même qu'il commence. Lucas trouvait son attitude étrange mais ne s'y attarda pas plus longtemps.

Il s'avança vers le prof et alla saluer Angel. [on fait comme si on s'était déjà vu ou pas?]
Après son salut plutôt bref il s'écarta pour former un cercle avec les deux autres filles autour du prof.

Il avait apporté sa grosse épée qu'il ne quittait jamais en réalité. Ses deux dagues, fallait vraiment qu'il s'entraine avec et surtout le cadeau de son père. Ce chère père Arès qu'il détestait tant. Et pourtant il portait ce fameu cadeau...
*Comment je peux porter sur moi, cette chaîne?* pensa t il en effleurant la chaîne en question. Elle concordait parfaitement à son genre : rebelle et voyou.

Il se demandait ce que le prof allait dire et ce qu'il allait faire
*Pas des trucs de débutant ou je meurs...après 16 ans ici j'espère qu'il aura des idées innovantec et qu'il parviendra à m'apprendre quelque chose que je ne sais pas encore* pensa t il SANS se vanter. Ce n'était qu'une fatalité.

[je précise :c'est bien sans se vanter car c'est vrai xD]

*Quatre personne? Et bien...*

En effet, le maître d'arme était assez surpris que si peu d'élève s'intéresse à la maîtrise des armes, mais bon tant pis. Il inspecta les membres présents, Lucas, il avait déjà rencontré le jeune homme, sur l'île des mortels, où il s'était rendu compte que ses yeux changeaient de couleurs selon son humeur. Un autre garçon, dont il ne connaissait pas le nom était aussi venue, mais semblait préférer ce mettre à l'écart. Il y avait aussi deux filles, l'une possédait deux dagues, et plusieurs armes à distances, puisqu'elle ne possédait pas d'arme longue, elle devait être plutôt souple, l'autre, possédait des armes plus lourdes peut-être manquait-elle donc de vitesse, ce n'était que des suppositions et il n'y avait qu'un moyen de savoir si il avait raison.

"Bon nous allons commencer, un petit test pour débuter, rien de bien compliquer, toi il regarda Orwalle tu vas te battre contre lui cette fois ses yeux se posèrent sur Tristan. Idem pour vous deux dit-il en posant ses yeux sur Mendim et Lucas et il faudra aussi que vous me précisiez vos noms!"

Il parcourut encore une fois le petit comité de ses yeux, il valait mieux en effet qu'il lui communique leurs noms. Le professeur de devait pas avoir à répéter encore et encore "toi" ou "lui". Il n'était que quatre et mémorisé leurs prénoms ne serait pas trop difficile. Il regarda ensuite sur les côtés pour vérifier que personne n'arrivait. Il n'y en avait pas, mais d'un côté, les quatre personnes pourraient bénéficier chacun d'un traitement de faveur.

Mouhaha, un entraînement contre Tristan !

La russe etouffa le rire sadique qui lui montait aux lèvres et se contenta de l'ombre d'un demi-sourire. Elle allait s'entrainer, en effet...
Elle se dirigea vers son adversaire et, en passant devant le prof, parla d'une voix basse qui portait étonnament par rapport à son volume :

- Orwalle.

Pas un mot de plus. Elle avait déjà épuisé son quota pour l'heure. Elle avait une démarche souple, de longs pas élastiques et une garde de combat haute. Haute, car, étant petite, elle avait plus à craindre la taille de ses adversaires que leur allonge, grâce à sa souplesse. Sa spécialité, c'était de provoquer un coup par le haut pour pouvoir se glisser sous la garde des autres.

La jeune fille se posta non loin de l'enfant de Phobos, bien campée sur ses jambes, indéracinable. Pourtant, elle savait par expérience qu'elle pouvait riposter même à terre mais elle préférait sentir ses pieds bien posés. Elle avait les jambes légèrement écartées et comprenait toute l'arène dans son champ de vision. Elle tira ses dagues de leur fourreau, appréciant l'équilibre parfait. Elle avait recouvert le manche de lanières de cuir entrecroisées, pour les avoir bien en main et les avait patiemment affutées toute la nuit.

Lorsqu'elle eut les deux dagues bien installées dans ses mains, elle ressentit une sensation étrange. Elle avait vu quelque part que les cadeaux divins avaient souvent des pouvoirs étonnants mais ce qui se passa dépassait ses rêves les plus fous.
Une étrange clarté avait envahi son esprit. Elle était parfaitement calme. Elle vit les failles de sa défense et les corrigea. C'était comme si son pouvoir s'était multiplié. Elle voyait les failles des autres, et les siennes propres. Mendim et son hallebarde allaient avoir quelques difficultés contre Lucas et sa chaîne. Contre l'africaine, son frère n'avait pas beaucoup d'autres possibilités.

Elle se tourna ensuite vers son propre adversaire. Il n'avait pas d'armes visibles. Lui aussi devait avoir eu droit à un cadeau. Par jeu, la jeune fille imita sa posture et reproduisit son langage corporel. Leur parenté devint alors des plus frappantes. Puis la russe reprit sa garde mais elle avait repéré les failles du fils de la Peur. Tss, manque d'équilibre, position inadaptée à se défendre contre des lames courtes comme les siennes, et surtout, garde beaucoup trop haute. Contre un adversaire de même taille, cela aurait fait l'affaire, mais contre elle et son mètre soixante deux, ça allait saigner.

Tristan poussa un soupir qui en disait long sur sa motivation. Le prof l'avait donc mis avec Orwalle... L'avait-il fait exprès ? Sûrement pas, on ne pouvait pas demander à un type de ce genre de faire dans la finesse. Décidément, il n'avait pas de chance, quoi que... Les deux autres ne lui semblaient pas tellement mieux. Avec leur panoplie d'armes et leur amour de la baston. De toute manière, tout ce qui tournait autour de la violence physique le rebutait, il trouvait ça tellement vulgaire, et facile.

Mais il devait apprendre, et donc pas question d'utiliser son pouvoir pendant l'entrainement... Même si il en avait très envie. De toute manière, il en aurait l'occasion tout au long de l'année. Et le plus grand plaisir pour un chasseur, c'est de traquer sa proie...
Tristan attendit calmement que l'enfant d'Arès viennent vers lui. Il n'avait pas peur, elle essaierai certainement de lui faire mal, et y parviendrai sans aucun doute, mais rien de bien méchant. Le temps peut guérir ce genre de blessures physiques Tristan lui réservait un châtiment bien pire.

Avec un nouveau soupir tout aussi laborieux que le précédent, le garçon se mit en garde. Enfin, en garde, le mot était trop fort, il se mis dans une position de combat. Et comme il ne s'était jamais battu, ce n'était pas terrible. Rien que de voir la mine réjouit d'Orwalle le dégoutait. Comment pouvait on aimer se battre ? C'était pour lui un insondable mystère.
Il se tourna légèrement vers Angel.

- Je m'appelle Tristan, prononça-t-il d'un ton solennelle ... Et voici Effroi.

L'arme apparut alors dans sa main. Il la contempla avec méfiance, comme si il doutait de son efficacité. C'était avec ce « truc » qu'il allait devoir combattre Orwalle ? Son grand-père lui avait fait là un cadeau bien étrange, et Tristan redoutait un piège. Arès devait savoir qu'il détestait se battre, et ce glaive n'était pas là par erreur.

Tristan n'avait pas tort... Effroi possédait effectivement un pouvoir bien à lui. A peine était-il entré en possession du garçon qu'il avait commencé à agir sur son système nerveux, ses muscles. Peu à peu, la garde du demi-dieu s'adapta au combat. Elle devint plus sûre, plus affirmée.
Manipulé à son insu par un objet, Tristan ne s'aperçut même pas qu'il avait adopté un maintient de guerrier.

- Bon, je crois que je suis prêt, marmonna-t-il.

Il ne se sentait pas vraiment à l'aise, et cela l'agaçait au plus haut point. Il pria son père pour que l'exercice soit facile, et surtout, rapide.

La glaive quant à lui n'attendait qu'une chose : le combat. Il réclamait le sang.

Mais de cela, Tristan ne perçut rien.

[ hrp : Orwalle, vu que nos armes viennent du même dieu, ça te dirait de faire une réaction un peu marrante ? Genre elles s'attirent et restent collés ou se repoussent... Un truc dans le genre quoi.]

- Lucas balança t il avant de se tourner vers Mendim et de sourire.

Lucas était content, bien qu'il aurait préféré se battre contre Angel, mais bon. Dans tous les élèves possibles, Mendim était la personne qu'il voulait comprendre. N'y voyez pas là une quelconque affection, c'est juste que l'autre jeune homme semblait pas très doué, quoique depuis qu'il tenait l'arme il paraissait s'y connaître un peu mieux, et qu'avec Orwalle il n'aurait pas oser la frapper. Cela lui rappela douloureusement son combat dans la plaine des monstres. Ses blessures étaient pratiquement guéries. Il devait juste éviter de se refaire blesser à proximité et encore. Et de toute façon, les blessures il connaissait bien.

Il regarda Mendim.

- Des règles? demanda t il. Lucas connaissait bien des règles, ne pas tuer, ne pas couper des membres, ne pas faire couler le sang (c'est celle la qui l'avait fait le plus rire) et d'autres encore.

Et par ce fait, il savait s'adapter à tous type de règles mais ce n'était pas pour autan qu'il les respectait. Il n'était pas du genre à faire exprès de pas les respecter, mais comment dire...cela se produisait sans qu'il s'en rende compte. Bien entendu il n'avait jamais tué quelqu'un si une règle l'interdissant avait été prononcé : il tenait à garder un toit aussi détestable que celui ci.

Il se demandait quelle arme il allait prendre...
*Boh, pour ne pas changer ses habitudes, je vais toutes les garder...*
Sa grosse épée dans son dos, sa chaîne accroché à lui et ses deux dagues sur le côté. Il avait l'habitude d'avoir tout son matériel sur lui. La seule chose qu'il ne portait jamais c'était une grosse armure. Il portait juste son épaulière, plus décorative qu'autre chose sur son habit de gang.

Mendim était plutôt rêveuse. Elle était dans ses pensées. La jeune fille pensait notamment aux combats ou aux exercices qu'ils devraient tous réaliser. Elle se mettait en condition, se plongeait dans une grande concentration. Elle remarqua juste qu'ils n'étaient que quatre. Pas terrible. Mendim ne comprit pas comment on pouvait rater un cours comme celui-là! C'était trop bien!! Il fallait bien avouer aussi qu'elle était de nature plutôt belliqueuse, c'était une vraie guerrière. Là où elle s'ennuierait, d'autres s'éclateraient et vice et versa. L'africaine fut cependant tirée de sa rêverie quand le professeur prit la parole. Ils leur demanda de se battre et de lui donner leurs noms. C'est alors que chaque élève se présenta, très brièvement. Pas le temps de tailler une bavette! Quand Lucas sourit en regardant la jeune femme, celle-ci lui renvoya ce sourire. C'était un sourire poli. Mais elle n'avait pas l'intention de faire de quelconques cadeaux. Elle prit alors sa très lourde hallebarde et se rapprocha du blondinet. Elle était contente de se battre contre lui. Elle ne le connaissait pas très bien. Tristant non plus mais elle avait envie de voir sa façon de se battre.

-Je m'appelle Mendim, répliqua celle-ci en fixant Lucas,

Pas question de se mettre en position de défense ou d'attaque. Mendim attendrait que le jeune homme attaque. Elle n'allait pas se fatiguer tout de même! Ça pouvait paraître égoïste et prétentieux, mais c'est exactement ce qu'elle se dit. Parcontre son adversaire lui demanda s'il y avait des règles particulières. Didi ne réfléchit pas un instant:

-Disons, évite de me tuer ou de m'étripper! Tout est permis.

Elle sourit, amusée par ses propres paroles. C'était logique. Un combat était un combat. Certes, pas un combat à mort, mais ça devait rester crédible!

*Bon, c'est parti!*

Orwalle vit la garde du garçon se transformer, s'assurer. Sûr que le glaive était un cadeau de son père. Lorsqu'elle tira ses dagues, se préparant à l'attaque, elle les vit avec surprise s'envoler et se coller au glaive de Tristan. Elle les rappela avec ses mains, sans succès.
La russe décida de prendre la chose avec philosophie. Elle ne baissa pas sa garde, mais parla d'une voix claire et confiante.

" Je crois que ce sera un combat à mains nues, hein, Tristan ? "

La russe avait parlé d'un ton sans animosité, avec presque un sourire. J'ai dit presque. Orwalle n'aimait pas être brouillée trop longtemps avec quelqu'un, mais si le fils de Phobos l'y obligeait...
Elle avait toujours ses poignards, mais se refusait à les utiliser contre quelqu'un de désarmé pour un entraînement. Et puis, un combat à mains nues était intéressant aussi.

Elle resta en garde, attendant l'attaque du jeune homme. Elle aimait laisser à ses adversaires la possibilités de commencer, leur faisant croire qu'ils menaient le combat. Orwy aimait se battre à mains nues, avec un savant mélange de taekwondo, de capoeira, de ji-jitsu et de combat de rues. Alchimie étrange, je vous l'accorde, mais efficace. Elle se demandait comment Tristan allait se débrouiller, et elle lui offrait un cadeau à l'aune de ses principes : elle ne se retiendrait pas pour cogner, lui offrant un vrai combat. Peut-être gagnerait-il, peut-être perdrait-il, on n'est jamais sûr de rien.

» Organisation des cours
» Premier cours
» Premier cours:Connaissances