Exploration [Calista]

Danea était arrivé depuis deux jours, et pour l'instant, elle n'avait pas eu le camp de rencontrer beaucoup de personnes. Bien sûr, elle en avait croisé en cours la veille, mais aucune leçon ne semblait prévue ce jour-là. Et elle avait fait la rencontre de Nausicaa, dans la forêt. Mais ce jour-là : rien.
Elle avait fait la grasse mâtinée, puis c'était levée pour être prête à temps pour le déjeuner, et rien n'était prévu durant son après-midi. Elle décida alors d'aller explorer la presqu'île de Leucé. Le soleil était haut, fort, très présent, et elle avait donc mit une jupe blanche avec une ceinture de cuir brun, débardeur vert, un petit sac marron sur l'épaule et les cheveux relevés en un essai de chignons, mais une dizaine de mèches débordaient et retombaient dans sa nuque et sur ses épaules.

Elle avait parcouru toute la distance à pied, et elle commençait à en souffrir. La chaleur en plus, ça commençait à être dur. Elle s’approcha d’un champ, mais des satyres y travaillaient, ainsi qu’un élève qu’elle ne connaissait pas. Elle ne désira pas les embêter et s’en alla.
Elle arriva finalement à un port assez ancien, qui tombait en ruine, rongé par la rouille. Il y avait eu des humains sur l’île... Mauvaise chose. Très mauvaise...
Danea finit par s’asseoir sur le quai, laissant ses jambes flotter dans le vide, les talons frottants à la roche dure et humide. L’endroit était frais par rapport aux cœurs de l’île et de la presqu’île. Elle était loin de l’univers forestier dans lequel elle se sentait parfaitement bien, mais elle se sentait tout de même dans un bon endroit. Elle perdit son regard dans l’horizon, et ne se rendit pas compte que quelqu’un approchait d’elle.


[HS : Désolé pour la taille... J'avais pas d'idée...]

Calista s'était levée assez tôt se matin pour se faire une beauté évidemment. Elle s'était lavée longuement usant d'une multitude de bains mousse qui sentaient très bon. Ensuite elle se manicura les ongles. Ajoutant même des sortes de perles noirs sur ses ongles formant un petit coeur sur le pouce et pas de perles sur les autres. Ensuite, elle se maquilla avec dextérité, évidemment, et pour la coiffure elle décida de prendre un élastique mais pas de l'utiliser préférant laisser ses cheveux voler au vent. Magnifiquement coiffé il ne manquait plus qu'à s'habiller. Elle se vêtut d'une robe noir courte et légèrete. Elle n'aimait pas trop la marche... Mais pourtant elle était bien décidée à aller au port, au vieux port. Armée de crayons et de papiers elle partit (elle n'oublia pas son sac à main dans lequel elle avait placé maquillage, son élastique à cheveux et un mini miroir ainsi qu'autre chose...).

Elle marchait depuis un petit moment quand elle vut enfin le port. Contente d'y arriver, car franchement devoir tenir sa robe car elle volte au vent ne donnait pas une position très élégante.
Plutôt chaotique comme décor, mais cela convenait à la fille d'Aphrodite. Pour dessiner elle avait besoin d'un environnement favorable et pour elle s'était la désolation...

Elle marcha parmis les décombres et malheureusement aperçu une fille au loin. Tant pis, cela ne l'empécherait pas de dessiner ! Elle alla s'installer juste à côté de la jeune fille (c'était le meilleur endroit, alors Cali était bien obligée). Elle posa son sac à mains et sortit de celui une petite serviette où elle s'assit pour que se soit plus confortable. Elle ôta également ses chaussure ( de très belle sandale noir assortie à sa robe). Elle mit également ses pieds dans le vide et croisa ses jambes, pris son bloc de feuilles ainsi que des crayons et débuta un dessin, indifférente à la fille à côté d'elle.

Danea tourna la tête quand une silhouette gracieuse s’assit près d’elle. L’une des filles du cours de la veille... Elle sortit un bloc de feuilles et traça des traits sur la première feuille et l’ignora.
Pourquoi s’était-elle mise là alors ? Peut-être pour la vue sur : au premier plan, les quelques bateaux métalliques rongés par la rouille, encore amarrés malgré les années qui s’étaient écoulées depuis leur abandon, et en arrière plan, la mer, calme ce jour là, avec, devinable dans le lointain, les silhouettes sombres et sinistres des îles abritant Charybde et Silla. Des mouettes –à moins que ce soit des goélands, Danea a du mal à différencier les oiseaux- volaient dans le ciel, où se posaient sur les carcasses de fer ou d’acier, flottant malgré les trous qui perçaient les coques. Oui, ça devait être la vue... La fille d’Artémis aurai bien aimé voir le croquis de sa camarade, mais celle-ci lui resta totalement indifférente.
Le temps passa, et au bout d’un quart d’heure, Danea commença à regarder attentivement les traits de la jeune fille. Un front parfait, des sourcils parfaits, des yeux parfaits, des pommettes parfaites, un nez parfait, une bouche parfaite aux lèvres parfaites, un menton parfait, un cou parfait... Elle avait beau scruter : elle ne trouva aucun défaut.
Oui... L’idée qu’elle se faisait sur sa mère était de plus en plus précise.

- Tu es une fille d’Aphrodite, n’est-ce pas ?

Elle en était presque sûre. Mais si c’était une fille d’Aphrodite, leurs origines respectives voudraient qu’elles se haïssent. Pourraient-elles malgré cela faire de plus amples connaissances ?
Une mouette -c'était bien une mouette finalement, trop petite pour être un goéland- s'approcha de Danea, se posant à sa gauche, là où la présumée fille d'Aphrodite n'était pas, moulée dans sa petite robe noire, pour picorer de tout petites miettes de pain qui étaient là pour une raison inconnue à la jeune fille.

Son dessin représentait les décombres de bateau échouer et comme toujours, un grand malheur allait frapper son dessin. Le décor étant fini, Calista ajouta une sirène...une sirène morte. Un hommes lui transperçait le coeur avec un hameçon. Le dessin qui équivalait sa beauté représentait beaucoup de choses pour la jeune fille et cela la perturbait. D'habitude elle n'investisait pas autant sa vie personnel dans les dessins, du moins, au premier abord.
Et Puis la fille à côté d'elle l'interpella.
0 Je devais justement retailler mon crayon...0
Calista se mit à tailler son crayon puis répondit.
- En effet.
Sourire irrésistible...
0 Bien, va falloir faire la politesse...0
Son masque allait intervenir se dit elle. Ce masque qui la tuait lentement allait faire la fille heureuse et gentille comme un ange.
- Et toi, quel est ton parent divin?
De toute facon, si Calista ne "mettait" pas son masque, elle aurait sauter pour s'enfoncer dans la mer...ou alors elle serait restée stoïque face à la mer et n'aurait pas bougé durant des jours et des jours...

Ses pensées étaient confuses... Elle devenait folle sans doute. Ce masque qu'elle montrait au monde pour être parmis les gens et vivre la tuait. C'était etrange de penser ça... Elle devenait vraiment cinglée. Folle de douleur...

[oufti c'est très confu tout ca xD (faut dire qu'il est tard lol)

Danea entendit sa supposition confirmée : la dessinatrice était bien une fille d’Aphrodite. C’était impossible de le nier quand on a un physique comme le sien. Elle lui demanda ensuite de quel dieu ou quelle déesse elle était elle-même issue. Question banale, suivie rapidement de « Tu dois avoir un pouvoir cool... » ; « C’est génial comme origine ! » ou des stupidités de ce genre. Non, ce n’est pas un pouvoir génial que Danea possède, au contraire. Incontrôlable... Il pourrait devenir génial plus tard, mais elle devra énormément travailler si elle voulait l’utiliser. La plupart des autres enfants de sa mère ont des dons leur permettant de communiquer avec la nature, avec les animaux et patati et patata...
Elle se décida finalement de répondre :

- Je suis une fille d’Artémis.

Est-ce que la fille d’Aphrodite allait se mettre à lui poser les questions classiques qu’on lui posait, ou alors elle déciderai de rompre la conversation car leurs mères s’entendent mal. Elle recommençait à se perdre dans ses pensées quand...

- M***e ! Ma chaussure est tombée !

En effet, sa chaussure avait glissé de son pied et dérapa sur le roche pour plonger dans l’eau salée et remonter, à moitié immergée.

Sam 23 Aoû - 23:00

--------------------------------------------------------------------------------

Oh une fille d'Artémis? Ca faisait bizarre de penser qu'une déesse puisse être vierge alors que les autres dieux s'amusaient avec les humains et avaient des centaines d'enfants, et encore pour les moins volages! Calista s'était toujours demandée si la déesse ne devait pas s'embêter à vivre sans homme, mais d'un autre côté ca ne devait pas être si compliqué que ça quand on sait que les hommes sont des dangers...des fous furieux...
**souvenir**
Il commençait à la déshabiller. La peur la prenait. Qu'allait il faire?
Sa respiration s'accélère et toujours une peur incontrôlable. Et puis la couronne de rose qui apparait et rend aveugle son petit ami...
Elle fuit mais on peut fuir les traces invisible qu'il a laissé avec ses mains en la touchant. Les douches ne changent rien. Rien ne peut changer son désespoir et la peur des autres. Car même si son masque n'a pas peur, elle, la fille qui est au fond de son coeur ne pourra plus jamais se faire toucher par un garçon. Peut être qu'un jour cette fille à l'intérieur d'elle, criera et lui dira de fuir les hommes... Elle ne sait pas...
**End**

La chaussure de sa voisine tomba et sa ramena Calista à la réalité. Elle regarda la chaussure tomber...
- Tu comptes sauter et risquer de mourir ou en acheter des nouvelles? J'en ai une petite dizaine si tu veux dans ma chambre?

Calista n'était habituellement pas du genre pretteuse, mais la chaussure qu'avait perdu la demoiselle était de bon gout et Calista trouvait que les bons choix devaient être récompensé.

Pendant que Danea était en train de se maudire d’avoir laissé tomber sa chaussure, Calista sembla se laisser perdre dans ses pensées. Mais la fille d’Artémis ne désira pas la mettre mal à l’aise en lui parlant d’une chose qui pourrai la gêner. A la limite, si ça devenait trop étrange, qu’il y avait quelque chose de trop grave en dessous et qu’elle s’en rendait compte, elle essaierai de lui en parler. Tous les gens ont besoin d’une épaule, et la fille d’Aphrodite en aura peut-être besoin bientôt.
Comment rattraper cette fichue ballerine ? Hein ? Elle allait devoir chercher dan l’une des carcasses inondées une sorte de bâton qui lui permettrai de rattraper sa perte, mais où en trouver ? Tant pis... Cette paire de chaussures était jolie, cependant elle était un peu usée, et maintenant qu’elle était dépareillée. Mais elle allait avoir du mal à en retrouver de nouvelles de bonne qualité avec sur arrivée sur l’île.
C’est alors que Calista lui demanda si elle comptait risquer sa vie pour récupérer la chaussure noire ou si elle comptait en acheter des nouvelles, voir même prendre l’une des siennes. Danea répondit calmement :

- Même si j’arrivais à la récupérer, je crois que l’eau l’a fichu en l’air. Mais je vais pas t’en piquer une paire...

Elle sourit à la jeune fille.

- J’en ai d’autres. Au pire, j’en achète d’autres.

Calista retourna à son dessin mais ce n'était pas pour ignorer la fille d'Artémis, non car elle savait parler tout en dessinant, c'était pas bien compliqué note bien... Calista ne prit pas mal qu'elle refuse son exeptionnel générosité (elle regretta déjà ses paroles en fait)

* Ca doit être l'ambiance ici qui me met dans de bonne disposition : faut que je me resaisissent, ça devient gravisime*

Calista soupira, voila qu'elle avait raté un trait. Ca doit être le fait qu'elle avait eu un élan de générosité, quand c'est pas le genre de la maison ca fait du dégât.

Calista prit sa gomme et délicatement elle gomma le trait tout en réfléchissant à se qu'elle pourrait bien dire (cela ne se voyait pas sur son visage...).

* Je ne sais toujours pas son prénom, à moins qu'elle l'ai dit quand elle est venue au cours? Merde je sais plus...*

- Au fait, moi c'est Calista. dit elle avec un sourire radieux.

* Je suis vraiment pitoyable, si il n'y avait que moi j'ignorerais les autres... mais mon masque me dicte trop de choses... on pourrait même croire que j'en suis a avoir une double personnalité, ca devient affolant*

Danea regarda la fille d'Aphrodite dont le nom lui était encore inconnu mécontente de l'un de ses traits de son dessin. Elle prit sa gomme et commença à effacer l'erreur. C'est alors qu'elle se présenta, un grand sourire aux lèvres : Calista. Hmmm... Joli nom. Très gracieux, très élégant, très grec... Mais cette adolescente avait un type physique japonais, pas méditerranéen. Peut-être aura-t-elle l'occasion de lui parler de cette petite réflexion que la fille d'Artémis s'est faite. Elle répondit alors d'une voix sympathique, souriante elle aussi :

- Moi, c'est Danea.

Beaucoup de personnes faisaient une erreur et l'appelait Danaé. Franchement, Danaé, c'est banal comme prénom ! Dana, à la limite... De toute façon, son surnom était le même : Dan.
Elle souleva sa jambe encore chaussée d'une ballerine noire pour prendre la fameuse chaussure restante qu'elle mit dans son sac, pour éviter d'avoir un second accident du même genre que le premier. Ensuite, elle remit ses deux jambes dans la position d'origine. Ses talons frottaient directement à la roche dure et rapeuse, ce qui rappela à la jeune fille qu'elle devait se faire un gommage aux pieds le lendemain voir le jour même : sa peau n'était plus assez douce.
Est-ce que Calista devait se faire des soins nombreux comme elle pour être aussi belle ? Ou bien tout était naturel chez elle grâce à sa parenté ? La veinarde, ça doit vraiment être plus facile de plaire aux gens quand on est naturellement parfait. La fille d'Artémis devait user de beaucoup de produits, faits de sa main ou acheter, pour avoir l'air jolie. Seulement jolie...
Elle commença à s'intéresser au dessin de la fille d'Aphrodite. Que représentait-il ? Était-il beau ? C'est pour cela que, piquée par la curiosité, elle demanda :

- Je peux voir ton dessin ?

Danea rangea sa chaussure et la fille d'Aphrodite se demanda comme elle allait faire pour rentrer chez elle en étant pied nu en voyant tous les décombres... Mais elle oublia vite cette question qui pour elle n'avait aucun intérêt : ce n'était pas elle qui était dans cette situation et poursuivit son dessin.

--- Je peux voir ton dessin ?

* Bonne question...* Callista ne savait pas trop si elle voulait montrer ce dessin. Non qu'elle le trouvait raté : il était sublime. Mais plutôt parce qu'il représentait quelque choses qui se rapprochait d'elle bien que pour une parfaite inconnue ce dessin devait paraitre banale.

- Oui, si tu veux...

Elle montra le dessin, qui était partiellement coloré. Celui ci représentait à peu près se qu'il y avait en face d'elle mais avec plus de décombres et des vagues violentes ainsi qu'une sirène qui était à présent bien différente que Callista car elle aviat changé plusieurs détails pour être sure qu'on ne la reconnaisse pas... et à côté d'elle un homme debout sur une caisse lui transperçait le coeur avec une hameçon, les couleurs de la mer sombre faisait bien ressortir la sirène qui avait la peau clair. ainsi que le sang qui coulait et se mélangeait à la mer...

- J'ai pas fini. dit elle en désignant quelques trucs pas encore coloré comme l'homme et le ciel ainsi que quelques décombre où elle n'avait pas encore ajouté toutes les couleurs pour créer des zones d'ombre.

Le dessin bien que triste était bien réussi...

Calista lui montra son dessin. Les yeux de Danea le scrutèrent de long en large, contemplant chaque détail, chaque technique utilisée. On pouvait y reconnaître les principaux traits de la vue sur le port que les deux filles avaient, mais les vagues étaient fortes et il y avait bien plus de bateaux rouillés, une sirène était en train de mourir –à moins qu’elle le soit déjà-, tuée par un homme avec comme arme du crime un hameçon. Un banal hameçon... Une arme mortelle... Les couleurs n’étaient pas encore toutes réparties, mais la créature aquatique ressortait grâce à sa peau pâle par rapport au décor sombre et au sang s’écoulant de sa plaie.
Les traits étaient sublimes, bien placés... Le seul défaut que l’on pourrai reprocher à ce dessin, c’est d’être trop réaliste, au point que Danea avait l’impression de sentir le hameçon tenter de percer son cœur. Calista avait du mettre beaucoup de travail et de passion dans son œuvre, tant on ressentait tout les éléments présents. La mer battant avec fougue les carcasses de navires de métal, le rire cynique de l’homme tuant pour son plaisir sûrement la pauvre sirène, la douleur qu’elle éprouvait.
Avait-ce un rapport avec le passé de la fille d’Aphrodite ? Ou avec son futur ? Ses états d’âme ? Comment le savoir ? Et qu’est-ce que la fille d’Artémis pourrai faire pour elle ?
Cette dernière question la démotiva un peu : elle était incapable de l’aider pour le moment. Ce fut pour cela qu’elle répondit juste, un sourire aux lèvres, un sourire seulement à moitié véritable :

- Wow... C’est super beau...

Elle marqua une pause, redonnant son dessin à la jeune fille, puis lui demanda :

- Tu dessines depuis longtemps ?

Calista reprit son dessin...il ira rejoindre la centaine d'autre qui se trouvait dans le coffret sous son lit.

- C'est difficile à dire...car en réalité je ne conserve mes dessins que depuis...quelques mois.
*Igor...Igor...Igor...*
- Mais j'ai l'impression de dessiner depuis toujours.

Calista posa son dessin à côté d'elle car elle ne voulait pas le finir maintenant, l'envie l'avait quitté, comme si une étincelle d'espoir était né en elle et que cela l'empéchait de dessiner le désespoir... C'était sans doute d'être en présence de la fille d'Artémis?

Qui aurait pu croire que sa pire ennemie en toute logique, avait un tel pouvoir sur Calista. Légèrement troublée, bien que rien ne paraissait sur son visage doux et dans un sens joyeux, Cali reprit la parole.

- Je vais essayer de dessiner autre chose... que tu affectionneras particulièrement sans doute.

Calista n'ajouta pas que c'était elle qui l'inspirait, il ne fallait pas exagérer non plus! L'égoïste et prétentieuse fille d'Aphrodite n'allait pas tout dire, surtotu des choses gentille à une simlpe fille assise à côté d'elle et ayant perdu ses chaussures?

Elle reprit donc un crayon et dessina en premier lieu une biche...celle ci était belle, magnifiquement réalisé qu'on aurait pu croire qu'elle s'enfuierait si l'on faisait trop de bruit...et principale détail : vivante.
*Faudra que je fasse une forêt...je suppose qu'elle devra être lumineuse et qu'autour de la biche se sera encore plus clair comme pour faire un halo clair. Joie, espérance, bonté, gentillesse...vie...*

Alors que Cali se mettait à faire une forêt claire et parsemé de rayons lumineux le vent se levait doucement. Normal, elles étaient au bord de la mer. Et puis il devint violent et les longs cheveux noir de fille d'Aphrodite tournoyaient suivant les mouvements brusques du vent...
Et sans trop savoir si c'était elle qui l'avait volontairement lâché ou pas, le dessin partit emporté par le vent.
* Ce n'est pas grave si celui là je ne le garde pas : il n'était pas de moi...* Par contre pour l'autre dessin, Calista fit tout pour le garder le serrant fort contre elle...et pendant ce temps la biche s'envolait et virvoletait dans le ciel, se mouvent au gré de la tempète.

*Au revoir dessin qui n'était pas de mes mains... Au revoir espoir, au revoir joie, bonté, gentillesse, au revoir la vie qui restait dans mon coeur...*

Le dessin disparu et avec un léger sourire Calista le regarda se perdre dans la folie des vagues qui ressemblait un peu à son dessin [c'est pas elle qui a fait ça, elle n'a pas se pouvoir là, c'est juste comme ca^^]. Pour celui là, elle savait qu'elle ne ferait pas tout pour le récupéré comme elle l'avait fait pour son précédant dessin qui s'était fait happer par une vague lancée certainement par Poséidon, et que finalement elle aviat ranger dans sa fameuse boite.

- Il faudrait mieux rentrer, non? dit Calista ne sachant pas trop si sa voix allait se faire voler par un coup de vent où allait arriver au oreilles de celle qui est à l'écoute de la nature.

Une brise de vent apparut, douce, maritime. Elle se transforma soudain en bourrasque qui chassa le beau dessin avec la biche, si paisible. Danea regarda, surprise, la feuille de papier s'envoler sous le vent, la belle forêt et l'animal qui l'habitait partir à jamais. Les bourrasques faisaient tourbillonner cet univers créé en quelques coups de crayons adroits par Calista. Cette dernière serra alors l'autre fortement sur sa poitrine. Comment traduire ce geste ? Était-ce juste parce qu'elle n'avait pas envie d'en perdre plusieurs ou y avait-il quelque chose de caché derrière cela ? Un problème profond, tellement dur à résoudre, qui rongeait petit à petit la fille d'Aphrodite ? Non... La fille de la Chasseresse devait sûrement se faire tout un film... Calista ne voulait pas perdre un second dessin, c'est tout...
Elle lui proposa de rentrer. Cela semblait être une bonne idée, surtout que la météo ne semblait pas être en état de s'améliorer. De lourds nuages noirs apparaissaient de plus en plus nombreux et lourds, étouffants. Alors que le matin même, il faisait très beau, le ciel avait brusquement changé, emportant sa couleur azurée et le dessin de sa camarade. Danea acquiesça alors :

- Tu as sûrement raison.

Elle rajouta, souriant, les yeux plissés par le mouvement de ses lèvres, de ses joues, de ses pommettes, de tout son visage :

- J'ai été ravie de te rencontrer. Faudra qu'on se revoit !

Elle huma une dernière fois l'air désormais humide, le menton levé, les paupières closes. Un orage se préparait, elle le sentait. Il allait falloir qu'elle rentre vite, qu'elle fasse rentrer sa chienne et qu'elle se prépare une petite soirée "marshmallows" tranquille, au bungalow.

- Bon, j'y vais moi ! A plus !

Elle lui adressa un gentil signe de la main en se dépêchant de rentrer, pieds nus sur le quai de pierre. Elle allait couper par la forêt pour faire plus court, quitte à se salir les pieds.
En partant, une tache blanche, rectangulaire, dans l'eau, attira le regard de Danea : le dessin de Calista, qui avait fini par retomber, et qui s'enfonçait peu à peu dans les profondeurs du port. L'eau allait abîmer le croquis. C'était dommage... Il était beau. Elle trouva une sorte de barre métallique quelques mètres plus loin, qu'elle saisit, malgré le poids, et souleva des flots la feuille de papier qu'elle ramena à elle. La fille d'Aphrodite n'avait pas l'air de s'y être attaché, alors elle allai le garder, sauf si elle le lui demandait.
Elle le secoua un peu pour tenter d'enlever l'eau qu'il y avait et le rangea dans son sac. Elle reprit ensuite sa route vers l'île.

[Fin du RP ?]

[fin. désolé du retard]

Calista dit à peine au revoir à Danea et commença à partir de son côté : Danea allait passer par la forêt et Cali savait que le royaume d'Artémis n'était pas vraiment un endroit pour elle. Et puis marhcer un peu dans la tristesse du lieu lui ferait sans doute un peu de bien : surtout que la tempète lui faisait penser à son desssin...

Elle aperçu que Danea était retournée sur ses pas et elle remarqua que la jeune fille attrapa son dessin. Cali retourna rapidement sa tête : elle n'en voulait pas de ce dessin, pas pour l'instant.
*Si un jour ce dessin reflète qui je suis et se que je pains, alors je le récupéreré...*

Cali imagina ce jour qui sans doute ne se passerait jamais et eut un pâle, mais vrai, sourire. Elle quitta Le port sans savoir si Danea avait gardé le dessin. Mais en tout cas, elle n'avait pas cherché à lui rendre : tant mieux !
Bien que la descendante d'Aphrodite qualifia cela de mal poli : juste pour garder sa personnalité intact...

Elle rentra dans son bungalow et soupira puis alla comtempler tous ses dessins...comme pour s'assurer qu'ils étaient encore tous là. Et chacun représentait la tristesse et le malheur...

Mais elle en cherchait surtout un... Quand elle le trouvait, une larme coula dessus, rejoignant les centaines d'autres qui avaient déjà humidifié cette feuille.

C'était le premier dessin qu'elle avait gardé... Celui qui lui rappelait plus que toute autre chose Igor. Le dessin était un peu semblable aux autres : désolation et tristesse. Mais il avait quelque chose de plus fort encore. Comme si les larmes l'avait rendu un peu joyeux derrière cette tristesse...