La chambre de Mademoiselle Ad a plus des allures de studio que de chambre à proprement parlé. En fait, elle ne manque pas d'espace, loin s'en faut, et le tout se constitue de deux pièces.
L'une est la chambre proprement dite, c'est à dire là où se trouve le lit et l'armoire, ainsi qu'un fauteuil, pour se détendre. Le lit est bien sûr fait pour accueillir deux personnes. Il est assez bas, et les draps sont dans des tons que la jeune femme entretient volonté dans le contraste : tout en noir et blanc, comme sa propre personne. Le bois du lit est blanc, le drap noir, les coussins chacun d'une couleur. Le fauteuil, tout dans la pièce se fait dans les mêmes tons, la lampe, les murs...
Le sol est fait de bois, en parquet vitrifié, parfaitement étanche. Et toujours d'une propreté impeccable. La particularité de la pièce vient du fait qu'elle est assez sombre, et que les lumières artificielles ne suffisent pas à éclaircir totalement.
Du côté gauche du lit, on voit de grands rideaux noirs, ainsi qu'un fauteuil. Contre le mur lui faisant face, il y a une armoire, contenant les divers vêtements de la professeure. Enfin, à droite, il y a de nombreuses étagères, envahies de livres en tout genre, mais la plupart traitant de mythologies diverses, de philosophie, ainsi que de multiples dictionnaires dans toutes les langues.
La seconde pièce est beaucoup plus petite, et sert de bureau. En effet, le côté associable de la jeune femme l'empêche de travailler correctement dans un milieu où se trouverait beaucoup de monde. Elle a donc ce petit espace qu'elle a aménagé à sa manière pour y être plus à son aise. Le bureau est simple, et un ordinateur portable est posé dessus en quasi permanence. Les différents papiers de cours sont rangés dans des casiers et classeurs prévus à cet effet. Le tout est très ordonné, jamais un papier n'est pas à sa place.
De plus, malgré son petit côté morbide et noir, la jeune femme y a eu le goût - et l'humour - de placer des plantes vertes, qu'elle oublie souvent d'arroser.
Le tout conserve un style très moderne malgré l'ambiance décalée des lieux. Attention également, dans ces deux pièces : nulle ne sait où la jeune femme peut cacher ses armes.