Alexandre, Le Grand [validée]

Nom : Fosthood

Prénom : Alexandre

Surnom : Alexandre le Grand et autres trucs du genre, qui ne collent pas avec sa personnalité

Age : 19 ans

Pays d'origine : Nouvelle Zélande

Parent divin : Eris, déesse de la discorde

Pouvoir :

Alexandre possède un pouvoir des plus utiles : elle peut forcer quiconque à lui obéir, aussi appelé don de persuasion. Dès qu'il donne un ordre en utilisant son pouvoir, on ne peut lui désobéir. Ainsi, il peut aisément vous forcer à dire la vérité sur tel ou tel sujet, ou vous convaincre de l'utilité de quelque chose de complètement ridicule. Ce pouvoir nécessite cependant des conditions : entre chaque ordre qu'il donne, il doit laisser s'écouler 24h par personne, c'est-à-dire que s'il vous ordonne de lui cirer ses chaussures, vous le ferez, mais il ne pourra pas vous donner d'ordre sur une période de 24h – ce qui ne l'empêchera pas de donner des ordres à une tierce personne. Ensuite, il doit obéir à une règle de trois, en d'autres termes, il y a trois ordres qu'il ne peut pas donner : mourir, tomber amoureux et empêcher de mourir (il ne peut pas empêcher la mort de quelqu'un en lui ordonnant de vivre). En rapport avec la règle de la mort, il ne peut pas non plus ordonner de tuer quelqu'un.
Bien sûr, étant élève, il a un contrôle réduit de son pouvoir. Ce dernier peut se déclencher tout seul, lorsqu'il parlera simplement – les dégâts peuvent se montrer en ces instants particulièrement ridicules – ou bien au contraire ne pas se déclencher lorsqu'il le désire – ce qui arrivera lorsqu'il serait trop fatigué, ou perdra le contrôle de lui-même. Il se peut également qu'il se trompe de cible. Son pouvoir passe par la voix mais aussi par le contact visuel – il peut vous envoûter à travers une vitre, mais pas si vous parlez avec chacun d'un côté d'un muret – son pouvoir fonctionne avec les proriétés de la lumière : si il peut vous voir, il fonctionne. De même vous n'êtes pas obligé d'entendre son ordre, mais il est forcé de le prononcer, sans quoi ça ne marchera pas.
Son don ne lui demande pas particulièrement d'énergie à l'utilisation. Cependant, s'il demande une tâche étonnamment exténuante à sa victime, ce sera chez lui que l'énergie sera pompée.

Le lien avec le parent divin : il est tenu, mais il est là. Imaginez la discorde que l'on peut semer, avec un pouvoir pareil... =]

Arme(s) :
- Arc (assez bon)
- Epée fine (escrime - bon)
- Dague (médiocre)
- Fronde (médiocre)

Objets magiques : une chaîne, autour de son cou, qui aurait les propriétés, s'il la passe autour du cou d'un autre, de précipiter ladite personne dans un tourbillon de malheurs relationnels liés aux disputes et discordes se déroulant autour d'elle. Alexandre est immunisé contre ça.

Description physique :

Alexandre est un homme de taille moyenne (1m78) et à la corpulence assez fragile. Néanmoins, cette particularité, lui donnant des airs de jeune homme frêle, n'est qu'un leurre souligné par sa façon de s'habiller, dans des vêtements amples. S'il n'est pas une montagne de muscles, il n'a cependant rien à envier aux autres garçons de son âge. Sa pratique de l'escrime lui a permis de se maintenir en forme et d'avoir un corps qui, dénudé, reste agréable à regarder.
Ses cheveux sont noirs, souvent en bataille sur son crâne, et ses yeux ne sont pas moins sombre, reflétant les méandres de la Discorde. Ses traits de visage sont fins, presque féminins, et son air innocent peut en séduire plus d'un(e). Toujours souriant, peut-être parfois un peu niais, il est de ceux qui peuvent rougir pour un rien, et ont le don de se mettre dans des situations inextricables.
Sinon... Il a une peau légèrement hâlée due à ses origines, néanmoins, cette dernière a pâli depuis qu'il a quitté son pays natal, et se montre aujourd'hui un peu pâle.

Caractère :

Naïf mais vif d'esprit, voilà de quelle manière on pourrait résumer la façon de penser d'Alexandre. Loin d'être un imbécile, il est cependant d'une crédulité assez incroyable, et qui a tendance à le rendre honteux lorsque ladite crédulité le précipite dans des situations inextricables. Gêné très rapidement pour un oui pour un non et d'une maladresse sans borne, Alexandre sera toujours celui qui se tombera de son lit le matin, qui glissera dans la douche, et qui finira le nez dans la poitrine d'une jolie fille en trébuchant dans un couloir.
Ceci dit, il sait également se tenir, et a une tendance à la galanterie très exacerbé, à tel point qu'il en serait presque un séducteur français ou un gentleman anglais. Sa politesse toujours de rigueur, parfois à l'extrême, sa timidité parfois maladive, contrastent avec son côté assuré, lorsqu'il commence à s'investir dans quelque chose. Et ce petit on-ne-sait-quoi féminin, dans sa démarche, sa façon d'être, peut-être dans sa fragilité apparente, disparaît dès lors qu'il tient une lame d'escrime dans les mains.


Histoire :

Toute discorde a une histoire. Celle des trois déesses, lorsqu'Eris jeta la pomme d'or à Zeus pour qu'il choisisse qui de sa femme, et ses deux filles serait la plus belle, par exemple. Là, la discorde était née au sein d'un couple, alors que l'homme avait avoué à sa femme l'avoir trompée lors d'une soirée trop arrosée avec une femme qui s'était amusée à monter tout le monde les uns contre les autres. Et, comme pour envenimer la situation, on avait frappé à la porte. Et déposé un nourrisson, là, en expliquant à l'homme que c'était son enfant, c'était à lui de s'en charger. Ce fut le jour que choisit la femme officielle de ce dernier pour faire ses valises et quitter la maison.

Ainsi donc, contrairement à ce que l'on pourrait penser, Alexandre a grandi dans un milieu exclusivement masculin. Peut-être fut-ce quand même cela qui lui donnait ce petit côté mal assuré et féminin, puisque son père en avait fait la femme de la maison. Adolescence calme, tranquille et sans accroc, comme son enfance, sa première copine fut là à l'âge de 14 ans. C'est à ce moment que le jeune homme commença à se détacher de l'autorité familiale, malgré sa naïveté naturelle. Découvrant son innocence comme arme pour masquer son intelligence qui était loin de lui faire défaut, ainsi que sa maladresse pour occulter le fait qu'il sache se défendre, il commença à prendre des cours d'escrime. Et ce fut avec rapidité qu'il s'y découvrit un don véritable. Rapide, agile dans ce domaine, en cinq ans, il développa des capacités peu communes en tant qu'épéiste.

Mais avant cette maîtrise totale, due au fait qu'il s'était totalement plongé dans l'escrime, il y avait ce soir, ce fameux soir, où son père lui en avait trop demandé. Lui s'était rebellé et avait eu le malheur de lui ordonner de lui 'foutre la paix'. Il se maudit en se rendant compte que son père le faisait vraiment. N'existant plus pour lui, comprenant à l'aide d'autres éléments que c'était un genre de don qui avait fait ça, et surtout, que ce n'était pas réversible.
Il avait alors mis ce don à l'épreuve. Il avait fait des expériences, pour en savoir ses limites, et ses conditions. Et... Il avait essayé d'en avoir la maîtrise, sans grand succès, jusqu'ici.

Et, un beau matin qu'il avait dix huit ans, ignorant son père qui ne le voyait plus, il ouvrit une lettre étrange qui était arrivée. Une chaine d'argent en tomba, qu'il examina en même temps qu'il lisait la lettre. Elle était de la main d'une certaine Eris, Déesse de la Discorde, et lui expliquait sa naissance et les propriétés de l'objet. Le jeune homme, qui avait, il fallait l'avouer, un peu de mal à l'avaler, mit un temps avant d'y croire. Et ce fut lorsqu'il y cru, un an plus tard, qu'un portail s'ouvrit à lui et le transporta jusqu'à Gnôti Sauton.

Tu es validé, néanmoins, je veillerais à ce que tu fasses attention à ne pas abuser de ton pouvoir.

Bienvenu, et bon jeu

Je ferai attention ! Merciii